Experts en : Culture numérique
CARON, André H.
Professeur émérite
- Études des medias
- Médias
- Imagerie politico-culturelle des contenus télévisuels
- Culture populaire
- Médias et culture populaire
- Technologies de l'information et de la communication
- Culture numérique
- Culture visuelle
- Industries culturelles
- Politiques culturelles
- Sociologie de la culture
- Politiques de radiodiffusion
Spécialiste des médias de masse et des technologies nouvelles et émergentes, mes intérêts de recherches s’intéressent entre autres à étudier dans son ensemble comment les technologies et les gens co-évoluent dans un vaste réseau hybride. Mes travaux et mes écrits ont abordé « la culture mobile » au quotidien, l’effet cascade et l’interrelation des technologies et les nouveaux rites de communication. Mes autres recherches concernent les politiques de radiodiffusion, les appropriations politiques et culturelles des médias et la recherche formative et sommative dans le secteur des jeunes et des médias.
Champs d'expertise
- Recherche sur la diffusion et l'appropriation des technologies émergentes et interactives dans divers milieux : sociaux, culturels, politiques, économiques, scientifiques.
- Recherche sur la convergence et l’expansion rapide des télécommunications et des technologies de l’information
- Recherche sur la présence et le rôle des médias chez les jeunes
- Analyse de l'imagerie politico-culturelle des contenus télévisuels
- Analyse des politiques de radiodiffusion
- Technologies de l’information et de la communication
COUTURE, Stéphane
Professeur agrégé
- Médias
- Médias alternatifs
- Réseaux sociaux
- Réseau de communication
- Communication politique
- Technologies numériques
- Analyse numérique
- Culture numérique
- Technologies numériques et intervention politique
Mes intérêts académiques portent sur les dimensions sociales et politiques des médias numériques et d’internet. J’ai entrepris plusieurs projets de recherche sur les logiciels libres, les médias alternatifs et la politisation de la technologie. Je suis également impliqué dans plusieurs projets situés à l’intersection entre les organisations communautaires et universitaires.
GRONDIN, David
Professeur titulaire, Chercheur
- Études sur la surveillance
- Communication politique
- Études de la mobilité
- Communication internationale
- Guerre dans les médias
- Sécurité internationale
- Mondialisation dans les médias
- Études américaines
- Culture numérique
- Gestion des risques
- Frontières
- Mobilités
- Mobilité
- Gouvernementalité algorithmique
- Nouvelles technologies
- Intelligence artificielle
- Culture populaire
- Gouvernance mondiale
- Empire et impérialisme
- Études culturelles
- Culture visuelle
- Études des medias
- Relations internationales
- Mouvements sociaux
- Migration
- Politique américaine
- États-Unis
- Amérique du Nord
- Canada
- Époque contemporaine
Je me suis joint au département en 2017, après onze années à œuvrer comme professeur en relations internationales et études états-uniennes à l'École d'Études politiques de l'Université d'Ottawa. Je suis heureux de voir mes inclinations interdisciplinaires trouver un nouveau terrain via la communication et les études médiatiques et d’avoir pu amorcer un nouveau chapitre en enseignant la communication internationale, la communication politique et médiatique et la culture populaire, avec un accent sur les infrastructures, la guerre, la mobilité, le pouvoir et les médias.
À travers la communication, nous sommes, consciemment ou inconsciemment en relation avec le monde, et je m’intéresse notamment à notre relation avec la gouvernance numérique – et par extension, aux médias numériques. Je porte par conséquent une attention particulière aux infrastructures de communication, ce qui m’amène à étudier les données et les nouvelles formes de contrôle que la société de surveillance met en action à l'ère numérique. En tant que médias numériques, les algorithmes deviennent alors un sujet de prédilection pour mieux saisir à la fois les infrastructures médiatiques de la communication qu’ils incarnent que ce qu’ils rendent possible comme technologies médiatiques gouvernant des sujets et contrôlant des espaces.
Mon travail actuel se concentre sur les technologies de contrôle des mobilités (circulation des personnes, des capitaux, des marchandises et des données numériques) participant à la gestion des risques de sécurité dans le contexte numérique du big data, notamment en ce qui a trait aux frontières, la surveillance et la gouvernance. Ainsi, mes recherches et mon enseignement en communication internationale et politique portent sur le rôle des plateformes numériques, des algorithmes, de l'intelligence artificielle et des infrastructures sociotechniques que mobilisent les formes contemporaines de la guerre, de la sécurité et du policing dans le cadre nord-américain.
De façon plus large, mes recherches se découplent en trois volets: 1) la surveillance des mobilités et la sécurité algorithmique, la guerre (et ses enjeux de désinformation et d’information) et les infrastructures technopolitiques gouvernant les espaces frontaliers nord-américains ; 2) le rapport entre guerre et société, la militarisation de la vie quotidienne et la culture du national security state aux États-Unis ; et 3) la culture populaire et les cultures médiatiques états-uniennes, avec un accent sur la guerre et la surveillance au petit et au grand écran.
En communication et en études internationales, mon ouverture interdisciplinaire et ma perspective indisciplinée qui puise dans les champs de relations internationales, de la géographie et de l’anthropologie politique, de la sociologie politique de l’international, des études américaines, des études de sécurité et des études en sciences, technologies et société s’avèrent bien servies.
À l’Université de Montréal, je partage mon temps de recherche entre le Laboratoire de recherche sur la technologie, l’activisme et la sécurité (LarTAS), le Laboratoire Culture populaire, connaissance et critique (CPCC), le Centre international de criminologie comparée (CICC) et le Centre d’études et de recherches internationales (CÉRIUM). Je suis chercheur associé à l’Observatoire international sur les impacts sociétaux de l’intelligence artificielle et du numérique (OBVIA).
KAMINSKA, Aleksandra
Professeure agrégée
- Études des medias
- Matérialités et infrastructures
- Arts médiatiques
- Culture du faire
- Technologies numériques
- Culture numérique
- Histoire des médias
- Théories médiatiques
- Esthétiques de la communication
- Recherche-création
Je travaille principalement à l’intersection des études médiatiques (media studies), des cultures matérielles et visuelles, et de l’histoire et philosophie de la technologie. Dans mes recherches actuelles je suis particulièrement interessée aux histoires, technologies et pratiques de l’imprimé et du papier.
Mon prochain livre, High-Tech Paper: Security Printing and the Aesthetics of Trust, est une étude historique et théorique sur l’impression de sécurité et de l’esthétique des documents qui explorent les protocoles matériels de l’identificaiton, de l’authentification et de la reconnaissance.
Je co-dirige le project The Sociability of Sleep, une collaboration recherche-création interdisciplinaire qui explore les épistémologies et les équités du sommeil. Nous nous intéressons à la fois aux expériences quotidiennes et exceptionnelles du sommeil et de ses perturbations. Notre approche est ancrée dans l’expérimentation art-science, la collaboration, le prototypage et diverses formes de « fabrication critique » et de « faire » qui intègrent et s’engagent avec des données de recherche qualitatives ou quantitatives. Nos interventions sur le sommeil dans les domaines de l’art, du design, des médias et de la performance visent à générer de nouvelles situations de sommeil susceptibles d’enrichir la connaissance, la compréhension et le traitement normatif des troubles du sommeil, ainsi que la prise en charge collective de tous les dormeurs.
THIBAULT, Ghislain
Professeur agrégé
- Archéologie des médias
- Études des medias
- Histoire des médias
- Cyberculture
- Théories médiatiques
- Culture numérique
Ghislain Thibault est professeur agrégé au Département de communication de l’Université de Montréal où il enseigne les études médiatiques et l’histoire des médias. Ses recherches en histoire des médias et en archéologie médiatique ont fait l’objet de diverses publications, notamment dans des revues telles que Configurations, VIEW, Canadian Literature, Canadian Journal of Communication et Intermédialités. Il codirige actuellement avec le professeur Mark Hayward (Université York, Toronto) un projet de recherche financé par le Conseil de recherche en sciences humaines portant sur l’histoire de la mécanologie, un mouvement intellectuel canado-français qui s’est établi en marge de la cybernétique à la fin des années 1960 et autour des travaux de Jean Le Moyne et Gilbert Simondon.