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Experts en : Communication politique

Benoît-Barné, Chantal

BENOÎT-BARNÉ, Chantal

Directrice de département, Professeure titulaire

Mes recherches visent à comprendre la portée des pratiques rhétoriques des acteurs politiques et organisationnels. Il s’agit pour moi d’appréhender le rôle du langage dans différents types d’interactions, telles que les interactions spontanées en face à face en milieu de travail, ou les délibérations entre citoyens impliqués dans un exercice plus ou moins formel de consultation publique. Mes recherches documentent plus particulièrement comment les pratiques rhétoriques usuelles et récurrentes participent à la constitution/perpétuation de structures sociales, matérielles et politiques relativement durables, telles qu’un collectif de collaboration, une relation de représentation politique, ou une relation d’autorité.

Les problématiques suivantes m’intéressent particulièrement :

  1. Les manières dont les acteurs politiques contemporains débattent d’enjeux controversés, en particulier dans le cadre de disputes portant sur les sciences et les techniques, mais pas seulement ;
  2. Comment les acteurs politiques et organisationnels gèrent communicationnellement les tensions qui existent entre les idéaux qui les animent et les exigences pratiques de leurs activités;
  3. Comment les acteurs en situation de collaboration en arrivent à des décisions consensuelles ainsi que la portée constitutive de ces consensus.
  4. Comment les porte-paroles représentent les collectifs auxquels ils ou elles sont associé(e)s
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Couture, Stéphane

COUTURE, Stéphane

Professeur agrégé

Mes intérêts académiques portent sur les dimensions sociales et politiques des médias numériques et d’internet. J’ai entrepris plusieurs projets de recherche sur les logiciels libres, les médias alternatifs et la politisation de la technologie. Je suis également impliqué dans plusieurs projets situés à l’intersection entre les organisations communautaires et universitaires.

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Grenier, Line

GRENIER, Line

Professeure titulaire

Les principales questions qui m’animent concernent les façons dont les pratiques, les discours et les dispositifs culturels, dans leurs articulations aux différentes formes d’exercice du pouvoir, participent à produire ce qui fonctionne et prévaut comme allant de soi.  Les musiques populaires constituent un terrain privilégié pour explorer ces questions en raison de leur rôle stratégique dans la formation des identités et des appartenances ainsi que dans la médiation de la culture publique, au Québec notamment. Cela m’à amenée à m’intéresser, entre autres, à la valorisation des produits culturels de grande consommation, aux industries et politiques liées à la musique de même qu’à l’effectivité de la renommée/célébrité.

Je m’intéresse actuellement aux régimes de circulation, surtout ceux qui guident et reconfigurent la musique « live ».  Dans ce contexte, je suis à terminer un projet sur les petits lieux d’arts et de spectacles à Montréal.  J’ai aussi amorcé un programme de recherche sur les articulations du vieillissement et de la musique.  Je poursuis notamment l’étude d’un concours musical destiné aux 65 ans et plus.  J’y mets l’accent sur les rapports entre médias et mémoire, les formes du « vieillissement réussi » ainsi que des déclinaisons des normes du « bien vieillir » ainsi que les l’apport des politiques publiques aux « cultures du vieillissement ».

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Grondin, David

GRONDIN, David

Professeur titulaire, Chercheur

Je me suis joint au département en 2017, après onze années à œuvrer comme professeur en relations internationales et études états-uniennes à l'École d'Études politiques de l'Université d'Ottawa. Je suis heureux de voir mes inclinations interdisciplinaires trouver un nouveau terrain via la communication et les études médiatiques et d’avoir pu amorcer un nouveau chapitre en enseignant la communication internationale, la communication politique et médiatique et la culture populaire, avec un accent sur la guerre, les infrastructures, la mobilité, le pouvoir et les médias. Je suis aussi en charge des programmes facultaires d’études supérieures en études internationales, où j’enseigne le cours sur le rôle des États-Unis dans le monde : d’hier à aujourd’hui ou le cours obligatoire sur les enjeux et débats contemporains en études internationales.

À travers la communication, nous sommes, consciemment ou inconsciemment en relation avec le monde, et je m’intéresse notamment à notre relation avec la gouvernance numérique – et par extension, aux médias numériques. Je porte par conséquent une attention particulière aux infrastructures de communication, ce qui m’amène à étudier les données et les nouvelles formes de contrôle que la société de surveillance met en action à l'ère numérique. En tant que médias numériques, les algorithmes deviennent alors un sujet de prédilection pour mieux saisir à la fois les infrastructures médiatiques de la communication qu’ils incarnent que ce qu’ils rendent possible comme technologies médiatiques gouvernant des sujets et contrôlant des espaces.

Mon travail actuel se concentre sur les technologies de contrôle des mobilités (circulation des personnes, des capitaux, des marchandises et des données numériques) participant à la gestion des risques de sécurité dans le contexte numérique du big data, notamment en ce qui a trait aux frontières, la surveillance et la gouvernance. Ainsi, mes recherches et mon enseignement en communication internationale et politique portent sur le rôle des infrastructures sociotechniques, des dynamiques de pouvoir, des acteurs, des plateformes numériques, des algorithmes, de l'intelligence artificielle et des mécanismes et modalités politiques que mobilisent les formes contemporaines de la guerre, de la sécurité et du policing dans le cadre nord-américain. Enfin, je garde une veille constante de recherche sur la préparation à la guerre par les États-Unis, avec tout ce que cela implique au niveau du pouvoir de l’imagination, des imaginaires sécuritaires et sociotechniques, des pratiques d’innovation et de recherche pour le futur de la guerre et du poids identitaire de la technologie de pointe pour l’appareil de sécurité nationale américain.

De façon plus large, mes recherches se découplent en trois volets: 1) la surveillance des mobilités et la sécurité algorithmique, la guerre (et ses enjeux de désinformation et d’information) et les infrastructures technopolitiques gouvernant les espaces frontaliers nord-américains ; 2) le rapport entre guerre et société, la militarisation de la vie quotidienne et la culture du national security state aux États-Unis ; et 3) la culture populaire et les cultures médiatiques états-uniennes, avec un accent sur la guerre et la surveillance au petit et au grand écran.

En communication et en études internationales, mon ouverture interdisciplinaire et ma perspective indisciplinée qui puise dans les champs des relations internationales, de la géographie et de l’anthropologie politique, de la sociologie politique de l’international, des études américaines, des études de sécurité et des études en sciences, technologies et société s’avèrent bien servies.

À l’Université de Montréal, je partage mon temps de recherche entre et le Centre d’études et de recherches internationales (CÉRIUM), le Laboratoire Culture populaire, connaissance et critique (CPCC), le Laboratoire de recherche sur la technologie, l’activisme et la sécurité (LarTAS) et le Centre international de criminologie comparée (CICC). Je suis également chercheur associé à l’Observatoire international sur les impacts sociétaux de l’intelligence artificielle et du numérique (OBVIA) et chercheur associé à la Chaire de recherche du Canada sur la gouvernance sécuritaire des corps, la mobilité et les frontières (GSCMF) de l'UQAM.

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PIDDUCK, Julianne

Professeure agrégée

Spécialiste de l’image en mouvement, mes recherches mettent en dialogue l’analyse de la représentation des différences identitaires (sexe/genre, sexualité, race et classe sociale) et des dispositifs transnationaux de la production, de la circulation et de la réception audiovisuelle. Je contribue depuis plusieurs années aux études féministes de l’image en mouvement, avec un intérêt particulier pour le cinéma du genre (le film en costumes et le film noir) et la violence à l’écran. Je m’intéresse également aux pratiques de la représentation et de l’autoreprésentation audiovisuelle des personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, transgenres et queer dans les contextes anglo-américains et francophones. Finalement, dans un nouveau projet qui s’inscrit dans le domaine de la mondialisation et la communication, j’étudie un réseau transnational de journalistes birmans qui participent à la démocratisation de la Birmanie.

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VUKOV, Tamara

Professeure agrégée

Mes recherches s’inscrivent dans le domaine des approches critiques de la communication politique, et se déclinent selon trois domaines clés :

  1. les recherches sur les mobilités (en particulier, en lien avec les migrations, les frontières et les médias/technologies)
  2. les mouvements sociaux et les médias alternatifs
  3. la recherche création (avec un intérêt particulier pour le documentaire et le cinéma expérimental)

Mon travail aborde des questions de communication politique d’un point de vue critique, allant au-delà de l'accent traditionnellement mis sur la politique électorale et l'opinion publique en considérant des cultures de contestation politique non-élites et extra-institutionnelles. Il s'appuie sur les études culturelles; les approches culturo-matérialistes, féministes et anti/post/décoloniales (les théories de l’affect et matérialistes); l'économie politique critique; ainsi que les recherches et les médias engagés.     

Sur le plan thématique, ma recherche et ma pratique dans ce domaine examinent les questions de mobilité, de frontières et de pouvoir ; les diverses pratiques de contre-politique (en particulier en lien avec l’altermondialisme, la justice pour les migrants et les Balkans post-yougoslaves) ; ainsi que les théories socioculturelles et politiques concernées par les questions de pouvoir, d'exclusion et de justice sociale (en particulier l'intersection des questions de frontières coloniales, nationales et ethnoraciales avec les questions de classe, de santé, de logement, de genre et de sexualité). Je m'intéresse à l'utilisation de la recherche et des médias engagés pour contester des politiques d'exclusion, en particulier dans les domaines de la migration, de la sexualité, du logement, et du travail.

Mon parcours comme chercheuse et praticienne est ancré dans des mouvements sociaux et des milieux d’arts et de cinéma expérimental. Ma pratique de recherche création est enracinée dans les arts médiatiques, des médias collaboratifs et dans le cinéma documentaire et expérimental. Mon travail dans ce domaine a été montré dans plus de 80 festivals, projections, et événements communautaires dans plus de 15 pays. Ce travail a reçu l'appui du Conseil des Arts du Canada, du Conseil des Arts et des Lettres du Québec, du Fonds canadien du film et de la vidéo indépendants (FCFVI), et du Banff Centre for the Arts.

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