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Le premier DESS francophone de 2e cycle en média, culture et technologie est lancé

Le Département de communication de l’Université de Montréal offre depuis septembre un diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS) en média, culture et technologie. «On a déjà six étudiants inscrits et d’autres personnes sont désireuses de suivre ce programme d’études en janvier», indique la professeure Julianne Pidduck, responsable du DESS. Il s’agit du premier programme canadien en français dans cette discipline au deuxième cycle qui comporte l’option de faire un stage ou de réaliser un projet d’intégration.

Ce diplôme unique, qui peut être obtenu en trois trimestres, comprend des ateliers sur le terrain, des rencontres, des cours et des séminaires au choix. Il permet l’examen de problèmes classiques en communication médiatique selon sept axes : l’histoire, le changement et la «nouveauté» des technologies; la transmission, les «effets» et la persuasion; les interfaces, le design et les interactions; l’espace public, l’engagement et la contestation; l’intermédialité; les usages, les auditoires et la réception; ainsi que la circulation, le recyclage et la contagion. «Le programme n’est pas structuré de manière à préparer les étudiants à occuper un poste en particulier, note Mme Pidduck. De nos jours, le marché de l’emploi amène souvent les jeunes travailleurs à s’adapter à plusieurs milieux. La formation offerte est donc générale. On vise à doter les futurs praticiens en communication médiatique de fines capacités réflexives et analytiques.»

L’idée originale de ce DESS est de nouer un dialogue dynamique entre certains enjeux conceptuels en communication médiatique et des pratiques de divers secteurs professionnels. Les professeurs facilitent l'arrimage d'un enseignement conceptuel avec des expériences de terrain : ateliers en milieux de pratique, rencontres avec des praticiens en communication médiatique, observation de manifestations culturelles multimédias, etc. «Les milieux sont variés. Les liens sont établis à partir de problèmes vécus aussi bien en entreprise que dans les associations ou les organisations artistiques, communautaires ou militantes», précise Julianne Pidduck, qui a travaillé pendant un an à l’élaboration du DESS. «L’intérêt de la part de la Faculté des arts et des sciences pour les programmes de DESS comprenant un aspect appliqué nous a incités à le concevoir.» Spécialiste de la culture visuelle, Mme Pidduck a mis sur pied le nouveau DESS en média, culture et technologie avec ses collègues Dominique Meunier et Juliette De Maeyer, toutes deux professeures au Département de communication. Les étudiants des cycles supérieurs ont également été consultés tout au long du processus.

Le DESS en média, culture et technologie attire non seulement les diplômés du baccalauréat en communication, mais aussi les étudiants étrangers et ceux issus de disciplines connexes telles que la littérature, la sociologie, l’histoire de l’art, les études cinématographiques, la muséologie, l’informatique et la philosophie.

Stage et projet d'intégration

Le programme de DESS n’a pas été à inventer complètement, puisque plusieurs cours proposés sont issus du volet Média et culture du baccalauréat spécialisé en science de la communication. Au total, le DESS comporte 30 crédits, dont 27 à option. Une vingtaine de cours compose l’offre. Le seul qui soit obligatoire, Enjeux en média et culture, aborde les grands débats en communication médiatique.

Après avoir terminé 15 crédits du programme, les étudiants peuvent choisir entre deux options distinctes : effectuer un stage ou réaliser un projet d’intégration. «Ils peuvent faire le stage dans un milieu de pratique correspondant à leurs expertises et préférences. Ce stage compte pour 9 crédits et se déroule durant la session d’études, dit Mme Pidduck. Les étudiants ont aussi la possibilité d’entreprendre un projet d’intégration d’une valeur de 6 crédits qui peut revêtir des aspects de recherche ou de recherche-création. Il pourra prendre la forme d’un travail d’analyse critique définie en média, culture et technologie ou encore d’une création médiatique, par exemple un minidocumentaire ou un blogue.»

En plus de concrétiser un besoin institutionnel et de répondre à la demande des étudiants, la création du nouveau programme consacre la réputation du Département de communication sur la scène internationale. C’est le premier DESS en média, culture et technologie de deuxième cycle offert en français au Canada, ce qui témoigne du caractère exceptionnel de l’équipe du département. Selon la firme britannique QS, l’UdeM figure parmi les 100 universités par excellence dans le monde en communication et étude des médias.